Journée des villes à Aarau: «Repenser les espaces publics et la mobilité»
La Journée des villes a été inaugurée par le président de l’Union des villes suisses, Anders Stokholm, le président de la ville hôte d’Aarau, Hanspeter Hilfiker, ainsi que par le conseiller d’État d’Argovie et président de la Conférence des gouvernements cantonaux CdC, Markus Dieth.
L’assemblée des délégué·e·s a eu lieu sous la présidence du Anders Stokholm, président de l’UVS, qui a fait le bilan de la première année de son mandat: «Le grand public et les médias manifestent un grand intérêt envers les problèmes particuliers auxquels sont confrontées les villes – à peine avais-je pris mes fonctions que nous avons reçu un grand nombre de demandes concernant les élections au Conseil fédéral, le bruit et les zones 30 ou encore sur les questions d’énergie», s’est rappelé Stokholm. «Mais il y a encore beaucoup à faire avant que, dans l’esprit de l’exposé tenu par Roger de Weck l’année dernière, nous soyons en mesure d’opposer en tant que villes quelque chose d’adéquat au mythe de la Suisse rurale.»
La mobilité dans l’espace public
L’après-midi, les participantes et participants de la Journée des villes se sont penchés sur le thème technique principal, «Repenser la mobilité et les espaces publics». Les villes offrent à leur population une qualité de vie élevée, qu’elles souhaitent préserver et améliorer. «En matière de mobilité et d’infrastructure, les villes vont beaucoup changer au cours des années à venir», a déclaré Anders Stokholm, président de l’UVS. «La Journée des villes est une plateforme idéale pour échanger des expériences et faire les premiers pas vers les visions du futur.»
Hanspeter Hilfiker a lui aussi souligné le grand processus de transformation dans lequel se trouvent les villes: «Elles sont exposées à de multiples exigences, qui en partie se recoupent et en partie se complètent, mais pour certaines aussi se contredisent», a expliqué le maire d’Aarau.
Outre les exposés d’introduction émanant de scientifiques et d’autres spécialistes, les politiciennes et politiciens des villes ont approfondi le volet de la mise en œuvre politique dans le cadre de tables rondes. On a ainsi débattu de la question de savoir comment intégrer de manière adéquate les processus participatifs dans le développement de l’espace public.