Aide sociale

L’aide sociale est un élément central de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Elle apporte donc une contribution importante à la cohésion sociale dans les villes suisses. L’Union des villes suisses œuvre pour une aide sociale forte. Au sens large, elle englobe également les prestations en amont (réduction des primes, PC, aides à la famille, aides au logement, etc.), qui évitent la pauvreté et soulagent l’aide sociale au sens strict.

Il convient de prendre en considération les conséquences financières que les révisions de lois dans le domaine de la politique sociale ont sur les cantons, les villes et les communes. Les charges sociales ne doivent pas être reportées sur les villes et les communes. Les activités des assurances sociales et de l’aide sociale doivent être bien coordonnées et la collaboration de ces institutions doit être améliorée. Dans ce contexte, il convient de porter un intérêt particulier à la formation et à une intégration durable sur le marché du travail.

Petite enfance

Les villes fournissent des prestations complètes en matière de politique de la petite enfance en assurant un soutien de la naissance à la scolarisation. Pour soutenir la politique de la petite enfance dans les villes, il faut le concours des trois échelons de l’État. Une demande particulière de l’Union des villes suisses est la hausse du subventionnement de l’accueil extra-familial par la Confédération et les cantons.

Prise en charge des personnes âgées

Compte tenu de l’évolution démographique, on constate une hausse des besoins d’aide et de prise en charge des personnes âgées pour que celles-ci puissent rester autonomes dans leur vie et dans leur logement. En même temps, l’accès à ces prestations et leur financement sont insuffisants. L’Union des villes suisses œuvre donc en faveur de conditions-cadres qui assurent l’aide et la prise en charge des personnes âgées en fonction de leurs besoins sur tout le territoire.

Pour la cohésion sociale et la prévention de la pauvreté, il est crucial que les étrangères et étrangers puissent s’intégrer socialement et professionnellement et qu’ils fassent partie de la société civile active. Les villes sont des acteurs clés de l’intégration et doivent donc toujours être impliquées par les échelons supérieurs.

L’Union des villes suisses s’emploie à ce que les étrangères et étrangers vivant en Suisse se voient offrir le soutien nécessaire à leur intégration. Une bonne intégration apporte des avantages sociaux et économiques. Un manque intégration de certains groupes de la population génère des coûts consécutifs qui doivent en premier lieu être assumés par les villes (via l’aide sociale, les écoles, la sécurité, etc.). Une intégration aussi rapide que possible ne doit pas dépendre de la cause de la migration ni du statut de séjour.

L’encouragement précoce constitue un élément-clé de la politique sociale, de formation et d’intégration. Il est possible d’améliorer l’égalité des chances pour tous les enfants grâce à une offre suffisante de crèches, de groupes de jeu et de modèles de prise en charge similaires qui satisfont à des exigences élevées, également sur le plan pédagogique.